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Parenthèse économique : une fin d’année optimiste, de bonne augure pour 2024

Après des mois d’incertitude et de tension sur la sphère économique et financière, force est de constater qu’en cette fin d’année les signaux positifs se multiplient et laisse augurer la poursuite d’une forme de normalisation en 2024.

Ces ondes positives ne doivent cependant pas nous faire oublier les points de vigilance à surveiller, avec toujours en première ligne l’inflation.

Une réelle baisse de l’inflation

Cette fois nous y sommes : l’inflation reflue de façon accélérée ces dernières semaines. Sous l’effet notamment de taux d’intérêts ayant atteint des sommets à l’automne, avec 5% pour le 10 ans américain et 3,60% en France et du resserrement général des crédits, nous constatons une baisse de l’inflation et ce sur ces 4 composantes :

  • baisse de l’inflation par la demande
  • baisse de l’inflation par les coûts de production
  • baisse de l’inflation par les marges 
  • absence d’inflation par les salaires

Le niveau cible des banques centrales proche des 2% annuels se rapproche avec les chiffres suivants : 2,4% en zone euro en novembre 2023 et 3,3% aux États-Unis. La tendance permet d’envisager un retour progressif à la normale plus rapidement que prévu, dès 2024.

Une croissance en sursis ?

Sur les 13 derniers cycles de hausses des taux, dix séquences ont abouti à une récession. La situation actuelle surprend positivement mais suscite encore beaucoup de scepticisme parmi les acteurs. En effet le scénario presque parfait aussi appelé atterrissage en douceur ou boucle d’or, auquel nous assistons peut encore être contredit dans les prochains mois.

Mais pour l’instant la croissance même ralentie tient toujours et nous allons peut être vivre une sortie heureuse de cette séquence de normalisation des économies par des taux élevés, mais sans récession. Ralentissement de la croissance en Europe, prévisions 2024 : 1,4% et 1,1% aux états-Unis.

Il faut dire que les politiques budgétaires ont tempéré la violence des augmentations de taux des banques centrales (politiques monétaires) au cours des derniers mois, jouant ainsi un rôle d’amortisseur. La contrepartie est l’augmentation des dettes d’états mais le pari est justement que celles-ci seront supportables grâce à un subtil équilibre entre croissance, inflation, et taux d’intérêts modérés.

Projection du taux d’inflation annuel aux États-Unis :

La spectaculaire baisse des taux à long terme

En matière d’économie, les taux d’intérêts sont un des indicateurs les plus suivis par tout acteur devant prendre des décisions d’investissement. La période 2022-2024 est particulièrement intéressante à observer tant les hausses historiques pour combattre l’inflation vont laisser place à des baisses non moins impressionnantes dans un laps de temps aussi court. Loin du « train train » habituel, la trajectoire actuelle des taux d’intérêts évolue plutôt comme celle d’un « roller coaster » de parc d’attractions.

Après avoir atteint des niveaux record au cours de l’automne, les taux d’intérêts long terme ont entamé une spectaculaire baisse depuis début novembre 2023. Ainsi le taux américain sur 10 ans est passé en quelques semaines de 5% à 4,14%.

Le taux français sur 10 ans de 3,60% à 2,70%. Rappelons qu’il était encore négatif il n’y a pas si longtemps ( à –0,01% le 15 décembre 2021)

Rappelons rapidement ici la différence entre les taux long terme et court terme : les 2 composantes sont à suivre avec la même assiduité tant ils fixent le prix de l’argent, du crédit, tant ils symbolisent à eux seuls ou bien la difficulté (taux élevés) ou bien la facilité (taux bas) à investir et emprunter … ce qui déterminera en bout de course le niveau de croissance de l’économie.

Les taux à long terme sont fixés par le marché (offre/demande des acteurs économiques). Ils représentent la rémunération ou le coût de l’argent à 10 ans en tenant compte de 2 éléments : 

  • la perspective de croissance
  • la perspective d’inflation sur cette période.

Les taux court sont eux déterminés et fixés par les banques centrales dans le cadre de leurs politiques monétaires. Ils représentent la rémunération ou le coût de l’argent à court terme (1 an).

Quels investissements tireront partie de ce retournement ?

Cette baisse des taux long entamée par les marchés eux-mêmes sont une excellente nouvelle pour l’ensemble de l’économie qui va donc pouvoir se financer plus facilement. Les actions et les obligations connaissent d’ores et déjà, par anticipation, une très belle fin d’année. Novembre 2023 a été le meilleur mois depuis 40 ans pour les obligations, suite au début de la baisse des taux. Ce qui ne surprendra pas nos lecteurs (cf newsletter automne 2023).

Ainsi, après une année 2022 très difficile, une forme de rattrapage a lieu (pour ceux qui ont, à juste titre, tenus leurs positions). La patience des investisseurs long terme est récompensée, comme toujours, sur les marchés actions et obligations. Le scénario central, qui aura finalement débouché sur un bon exercice 2023, demeure celui d’une normalisation progressive d’ici 2025 avec un ralentissement de la croissance qui ne se transforme pas en récession.

À court terme :

Les taux encore élevés à la fois à court et long terme redonnent de l’attrait aux SICAV monétaires pour le très court terme et aux fonds en euros des contrats d’assurance vie. Les assureurs offrent actuellement des bonus de rendement permettant sous certaines conditions d’atteindre les 4% annuels sur ce placement sans risque. 

Les  fonds obligataires, en privilégiant les fonds   « datés » sont encore une bonne idée à condition de ne pas prendre le train trop en retard.

À moyen et long terme :

Les obligations privées avec garanties immobilières, sur stock, ou en parts de sociétés sont, pour peu qu’elles soient sélectionnées avec l’aide d’un professionnel,  une excellente solution décorrélée des marchés financiers et dont le rapport varie entre 6% et 10% pour une durée comprise entre 2 et 4 ans (nous consulter).

Sur le front des actions et des fonds actions :

Les secteurs à privilégier à moyen / long terme,  notamment si l’on suit les prévisions de la plus importante société de gestion d’actifs au monde, BlackRock, sont :

  • l’intelligence artificielle et les valeurs technologiques
  • la démographie et la santé
  • le crédit privé (cf obligations privées ci-dessus et fonds datés) 
  • la géopolitique et la déglobalisation (or et valeurs de défense)
  • et enfin et toujours la transition énergétique (encore décevant en 2023)

Enfin vous pouvez profiter encore quelques mois de bonnes opportunités sur certains produits structurés à sélectionner avec un conseil professionnel et indépendant. Avec capital garanti au terme ou fortement protégé (jusqu’ à une baisse de 30% à 50% des marchés). Toute notre équipe se tient à votre disposition pour étudier les différentes stratégies et vous proposer les meilleurs placements.

Interview : Guillaume Fabre, associé du Groupe Sarro, nous présente sa définition du Family Office.

Le Groupe Sarro est un Cabinet de conseil en Gestion de Patrimoine et de Family Office. Pourriez-vous nous expliquer en quoi consiste le Family Office, à qui s’adresse-t-il, que proposez-vous ?

Guillaume : C’est un service peu connu qui s’adresse aux familles, aux cadres dirigeants et aux entrepreneurs qui souhaitent maintenir, dans la durée, leurs valeurs (familiales, d’entreprises, humaines), la valeur de leur patrimoine et d’en assurer la pérennité au fil des générations.

Le conseiller dédié au Family Office est l’interlocuteur unique, véritable confident et chef d’orchestre, il s’appuie sur l’expertise et la complémentarité des compétences de son équipe, pour accompagner ses clients et mettre en musique la symphonie co-écrite avec les différentes parties prenantes : membres de la famille, associés, professionnels du chiffre et du droit, banquiers, gestionnaires immobiliers, commissaires-priseurs…

Pierre : Pourriez-vous nous donner des exemples concrets de solutions dans le cadre du Family Office ?

Guillaume : Naturellement, par exemple, le conseiller accompagne, avec la plus grande discrétion, la famille dans l’organisation de sa gouvernance, dans une vision transgénérationnelle, l’assiste dans la mise en place de règles internes, au sein de l’entreprise mais aussi dans les relations entre membres de la famille. Après de longues heures d’analyses et d’écoute de chaque partie prenante, individuellement et ensemble, le conseiller élabore un « process » de décision pour permettre une gestion harmonieuse du patrimoine familial et des solutions juridiques, financières et fiscales.

Dans le cadre de la transmission des entreprises familiales, il arrive régulièrement qu’anciens et nouveaux dirigeants n’arrivent pas à s’entendre, et cela pourrait mettre en péril l’entreprise. Aussi, nous les accompagnons en leur proposant une médiation familiale, qui permet à chacun de trouver sa place, humainement et financièrement.

Nous intégrons les composantes affectives, psychologiques, émotionnelles pour gérer avec la plus grande finesse les situations potentiellement conflictuelles, pour mener à bien l’objectif qui nous a été défini et permettre à toutes les parties prenantes une convergence de leurs intérêts, et réaliser leur projet collectif.

Pierre : Si je comprends bien, l’aspect humain est au centre du Family Office, mais vous parlez peu de finance, de placements, d’immobilier pourtant cela fait partie aussi des solutions que vous proposez.

Guillaume : Effectivement, au-delà des aspects humains, nos conseillers appréhendent la dimension économique, financière, civile, sociale et fiscale du patrimoine afin de bien comprendre et de coordonner les techniques d’ingénierie patrimoniales nécessaires à la mise en place de solutions sur mesure. 

Une fois établi l’état des lieux, les aspirations de chacun, les objectifs, le champs des possibles des différentes solutions avec leurs avantages, leurs inconvénients, et leurs projections dans le temps, nous proposons des solutions financières comme des fonds de Private Equity, des fonds de placements sur mesure, en France où à l’étranger, des investissements dans des entreprises non cotées ou des projets immobiliers dédiés, des actifs « plaisir » comme l’immobilier d’exception, des objets de collection, des œuvres d’art, des forêts, des vignobles. Pour pérenniser les valeurs familiales ou d’entreprise nous accompagnons également nos clients dans la création de Fondations et sur les différents aspects de la Philanthropie.

Pierre : Pour bénéficier de vos services de Family Office, quel patrimoine dois-je posséder ? Combien cela va-t-il me coûter ?

Guillaume : Généralement, nos solutions de Family Office répondent aux attentes de familles au patrimoine personnel ou professionnel important, qui nécessitent un accompagnement complexe, dans la durée. 

Compte tenu de la qualité, du temps d’écoute consacré et des expertises mises en œuvre, l’accès aux services de Family Office se justifie pour des patrimoines d’au moins 10 millions d’euros. Ce seuil n’exclut pas l’accès à nos services aux entrepreneurs en forte croissance ou qui préparent la cession ou la transmission de leur activité et dont les problématiques complexes nécessitent un accompagnement global.

Pour éviter les conflits d’intérêt, le Groupe Sarro est totalement indépendant financièrement, et est détenu par son fondateur et les associés qui œuvrent tous au sein du groupe. Les prestations de Family Office s’opèrent en totale transparence avec nos clients. Après analyse des besoins de nos clients nous leur proposons une lettre de mission qui définit le montant des honoraires en fonction du montant du patrimoine et du temps consacré. Lors de la mise en œuvre des solutions, les commissions que nous pouvons percevoir sont déduites du montant des honoraires.

N’hésitez pas à nous contacter pour une rencontre, en toute confidentialité, où nous pourrons aborder plus en détail l’ensemble des solutions proposées dans le cadre du Family Office.

« D’ébène et d’ivoire » : rencontre avec Caroline Tillie-Chauchard, commissaire-priseur.

Il y a quelques semaines, nous sommes allés à la rencontre de Caroline Tillie-Chauchard, commissaire-priseur de la maison de vente Dame Marteau à Montpellier. Nous avons pu visiter sa salle des ventes, découvrir son métier mais surtout, explorer les points communs et la synergie avec notre métier : le Family Office.

Quel est le rôle du commissaire priseur ?

« Adjugé… vendu ! » certes, mais là n’est pas sa seule mission. En effet, Caroline Tillie-Chauchard est avant tout un officier ministériel, qui peut expertiser, estimer et vendre. Elle réalise une photographie du patrimoine mobilier (et non immobilier). Un calcul des biens de valeurs, des objets de collection pour pouvoir assurer, partager et céder. Le commissaire-priseur présente un inventaire permettant de réduire les frais des droits de succession.

442 commissaires-priseurs en France, 3 à Montpellier.

On distingue les commissaires-priseurs « volontaires » des judiciaires. On devient commissaire-priseur grâce au diplôme de juriste et à des études d’histoire de l’art. S’en suit un examen d’accès, un stage et deux années de formation. Enfin, on peut « tenir le marteau » par habilitation (composé d’un manche en ébène et d’une tête en ivoire).

« L’expertise du commissaire-priseur ne peut être contestée. »

Dame Marteau est présente à la fois sur Montpellier et en Provence (sur rendez-vous confidentiel). Elle participe également à une émission de radio sur France Bleu Provence, où elle réalise des estimations en direct. « Le commissaire-priseur est quelqu’un qui va promouvoir et mettre en lumière des objets interessants. Il va expertiser les objets, les estimer, puis il va les présenter dans le cadre d’une vente aux enchères publique. » — extrait de l’émission Blisson & Co : « Le Marché de l’art ».

Une synergie avec la gestion de patrimoine ?

En effet, si nous vous présentons aujourd’hui Caroline Tillie-Chauchard, ce n’est pas par hasard. Lors d’une étude patrimoniale, l’expertise d’un commissaire-priseur peut être bénéfique pour mieux examiner certains biens, dans le cadre d’un inventaire de succession. Le Groupe Sarro souhaite vous proposer ce service plus, cette valeur ajoutée pour mieux vous conseiller. Lors des prochaines éditions, Caroline Tllie-Chauchard vous présentera une sélection de pièces à retrouver dans sa salle des ventes. Elle nous apportera également son point de vue sur la fiscalité des collections, les objets d’art, les pierres et métaux précieux comme l’or.

Interview de Patrick Sarro et Alexandre Roegiers dans le magazine Métropolitain.

Un entretien réalisé par Xavier Paccagnella.

Le 22 février dernier, nous étions au Domaine de Verchant pour un entretien avec Xavier Paccagnella et Mario Sinistaj. Tous deux, joyeux représentants du magazine Métropolitain. Sous forme d’interview, notre fondateur et gérant Patrick Sarro a présenté le cabinet, son fonctionnement son parcours professionnel et le métier de conseiller en gestion de patrimoine. Un échange décontracté, dans un lieu phare des événements du Groupe Sarro. Accompagné par Alexandre Roegiers, Patrick Sarro s’est prêté au jeu de l’interview, du shooting photo et du « face caméra ».

« Une bonne renommée est comme un second patrimoine. »

Évoquant son parcours professionnel, la naissance du cabinet et les différents projets à venir, Patrick Sarro a présenté son histoire et celle de son entreprise, à l’approche des 20 ans du Groupe : la création des différents pôles métiers, l’agrandissement continu de l’équipe, les associations avec les experts-comptables, la synergie avec les autres métiers du patrimoine (avocats, notaires, …) ou encore le développement des projets immobiliers, représenté par Alexandre.

« Jamais nous ne nous engagerions dans une voie si elle nous semblait trop risquée ou trop court-termiste ».

L’entretien fut également l’opportunité de présenter le métier de conseiller en gestion de patrimoine. Souvent mal compris ou mal jugé, la philosophie du Groupe Sarro est avant tout celle de l’accompagnement personnel. « Nous engageons notre responsabilité, ce n’est pas rien !  » Nous agissons donc en bon père de famille, avec prudence, maturité et réflexion. Un conseil avisé, sur mesure avec avant tout un objectif de sûreté. Certains clients viennent nous voir pour conforter leurs croyances ou « faire des coups ». On n’est pas là pour ça. Et puis, le conseil d’aujourd’hui n’est pas celui d’hier et ne ressemblera en rien à celui de demain. »

Que nous réserve l’avenir ?

Enfin, il était important de parler du futur, avec le déménagement tant attendu et si proche vers le 610, projet phare du cabinet pour l’année 2022. Toute l’équipe s’installera dans ses nouveaux locaux à Jacou, au coeur d’un complexe dynamique et design regroupant des entreprises, des commerces, des halles gourmandes et un rooftop avec bar et brasserie. « Nous allons même y installer notre siège et celui de notre partenaire MJ Développement Méditerranée. »

Vous voulez découvrir l’interview complète ?

Découvrez ci-dessous l’interview complète du Métropolitain !